Le Saphir est une pierre précieuse qui fascine par son incroyable variété de couleurs où domine le bleu avec toutes ses nuances.
Toutes les autres couleurs ne doivent pas être négligées, faisant sa grande richesse esthétique.
Comment choisir un saphir ?
Il faut avant tout choisir la pierre que l’on aime ! Les critères commerciaux mettent en avant le saphir bleu royal et le bleu bleuet mais il faut se laisser aller vers la pierre qui vous attire car toutes les couleurs peuvent donner de magnifiques saphirs.
Ensuite, afin d’éviter les nombreuses erreurs du néophyte, il est plus que recommandé d’acquérir son saphir en milieu spécialisé, avec au mieux un certificat officiel d’authenticité délivré par un gemmologue certifié, pour les pierres de valeur.
Les critères de qualité sont identiques à ceux du Diamant, bien que plus relatifs. Ce sont les 4C (décrits au chapitre « diamant ») : Color (couleur), Cut (taille), Clarity (pureté) Carat (poids). 1 carat= 0.20 gramme.
Le prix de votre saphir dépendra étroitement de ces différents critères.
Enfin, le traitement par chauffage simple à basse température est autorisé et diminue relativement la valeur de la pierre. Mais le saphir n’en reste pas moins une des quatre pierres précieuses.
Oxyde d’aluminium (Al2O3), le saphir, une des 4 pierres précieuses, fait partie de la famille des corindons. Son système cristallin est trigonal, sa dureté 9 sur l’échelle de Mohs, juste derrière le diamant.
Sa couleur bleue est certes la plus connue et répandue en bijouterie-joaillerie mais elle est loin d’être unique. Le saphir peut être blanc transparent, rose, jaune, violet, vert ainsi que toutes les teintes intermédiaires. La teinte rose-orangée, appelée « Padparadscha », poétiquement la couleur de la fleur de lotus au soleil couchant, est la plus rare et la plus recherchée. Ces différentes couleurs viennent de la présence infime de titane, de fer et de chrome, et plus faiblement encore de vanadium. Le saphir rouge existe : c’est le rubis, corindon teinté en rouge par le chrome.
Du fait de sa forte valeur commerciale en bijouterie-joaillerie et sa très simple composition chimique, les scientifiques ont très vite tenté de reproduire le saphir en laboratoire. Auguste Verneuil, chimiste français, fabrique le premier saphir de synthèse en 1891 grâce à un procédé encore largement employé de nos jours, appelé « fusion à la flamme ».
Depuis, plusieurs autres procédés de synthèse ont été mis au point: Czochralski, dissolution anhydre… Gare aux saphirs de synthèse très présents sur le marché des gemmes et de la bijouterie.
Des traitements sont de nos jours très souvent appliqués aux saphirs afin d’améliorer leur couleur et leur pureté. Nous citerons le traitement thermique à basse température, légalement toléré s’il est signalé par le vendeur. Les améliorations obtenues sont définitives. Il existe aussi le traitement à haute température, associé très souvent à un additif chimique s’incorporant à la structure du corindon afin d’en améliorer ou modifier les qualités. Ce traitement n’est pas autorisé. Nous citerons encore les traitements par diffusion et le remplissage des fractures.
Minéralogie, Synthèse, imitations et traitements
La répartition de la production mondiale
Le saphir est extrait de nombreux sites sur la planète. Les plus importants, en quantité comme en qualité, sont le Sri Lanka, Madagascar, la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, l’Australie et bien d’autres encore. Chaque site d’extraction présente des spécificités en couleur, en cristallisation et en inclusions. N’oublions pas le trés rare et magnifique saphir du Cachemire !
Lithothérapie
Le saphir stimule la spiritualité, développe les facultés extrasensorielles, l’imagination et la créativité. Il est supposé constituer un remède efficace contre les insomnies et les migraines. Il redonne au corps toute sa force physique et spirituelle. Souvent nommé « pierre des sages », le saphir représente l’union harmonique entre les personnes, l’amitié et la paix.